La Tribune parle d’iziwork ! Le quotidien de l’actualité économique et financière met en avant la nouvelle levée de fond de 12 millions d’euros clôturée par le leader de l’intérim digital en France. En un an d’activité, elle est parvenue à convaincre 200 clients et 200.000 intérims sont inscrits sur sa plate-forme.
Lancée en avril 2018, iziwork est une alternative numérique aux agences physiques d’intérim. La plateforme, qui revendique 200 entreprises clientes dans une centaine de villes en France, annonce lever 12 millions d’euros pour recruter massivement, doubler ses investissements en R&D et se déployer dans l’Hexagone. iziwork accélère. La plateforme spécialisée dans la recherche d’emplois intérimaires vient de boucler un deuxième tour de table un an seulement après une première levée de fonds de 5 millions d’euros. La jeune pousse parisienne annonce ce mardi 1er octobre avoir levé 12 millions d’euros auprès du fonds Cathay Innovation et de son investisseur historique GFC.
Créé en avril 2018, iziwork se revendique comme une alternative numérique aux agences physiques d’intérim. Le but : “fluidifier l’accès au travail temporaire pour les 2,5 millions de Français intérimaires”, tout en optimisant la gestion administrative. Concrètement, la plateforme propose sur son site internet et son application (disponible sur iOS et Android) de mettre en relation intérimaires et entreprises en quelques clics.
Lors de l’inscription au service, gratuite pour les intérimaires, les travailleurs doivent fournir quelques données : localisation, parcours, type de missions recherchées… Elles vont permettre à iziwork de proposer en temps réel des missions à proximité des candidats. Résultat : “95% des missions sont pourvues en moins de 4 heures”, affirme Mehdi Tahri, co-fondateur et DG d’iziwork, passé par le cabinet de conseils McKinsey et le géant Amazon.
La plateforme permet également de faciliter les démarches administratives car tous les documents (relevé d’heures, paie…) sont regroupés dans l’application. “Pointer l’ensemble de ses heures et missions peut vite s’avérer fastidieux. Avec iziwork, à la fin de chaque semaine, tous les relevés sont automatiquement consultables sur l’application avant d’être payé — ce qui permet de pouvoir les contester en amont si besoin”, illustre Mehdi Tahri.
200.000 intérimaires inscrits sur iziwork
Selon la startup, 200.000 intérimaires sont inscrits sur l’application et la plateforme enregistre 4.000 nouveaux inscrits par semaine. Au total, iziwork revendique 200 entreprises clientes dans une centaine de villes françaises, notamment les grands bassins d’activités (Ile-de-France, Lyon, Lille, Marseille, Bordeaux…).
La jeune pousse, qui n’est pas encore rentable, ne communique pas sur son chiffre d’affaires. Elle se rémunère “au succès”, en prélevant une commission variable “selon les typologies de métiers et le bassin d’emploi. Par exemple, dans un bassin extrêmement tendu, la commission sera plus importante“, souligne le co-fondateur. iziwork, ne disposant d’aucune agence physique, revendique des “tarifs entre 20 à 30% moins chers” que ceux pratiqués par les acteurs historiques de l’intérim.
“Nous avons démontré qu’il y avait une attente très forte des intérimaires et des entreprises. C’est pourquoi nous allons doubler nos investissements en R&D pour accélérer notre croissance”, déclare Mehdi Tahri.
Recrutements massifs et internationalisation pour 2020
Pour améliorer sa plateforme, iziwork souhaite notamment affiner son algorithme de “matching” entre intérimaires et entreprises.
“Notre algorithme nous distingue de la concurrence. Lorsqu’un intérimaire postule à une offre, son CV est automatiquement scanné pour que nous lui proposons le bon job en fonction de son profil. L’idée est de permettre aux intérimaires de connaître la probabilité d’être accepté pour un poste donné, en analysant les précédentes candidatures de travailleurs au profil similaire”, détaille le co-fondateur. “Nous voulons aller plus loin en créant un algorithme prédictif afin de déterminer la proportion d’une personne à se rendre disponible et fiable pour donner satisfaction pour une mission donnée.”
iziwork, qui employait 35 personnes il y a un an, dispose désormais d’un effectif de 120 personnes. Sur sa lancée, la jeune pousse compte poursuivre les recrutements massifs pour atteindre les 300 employés à l’horizon 2020. Parmi les recrutements, la moitié seront des ingénieurs et l’autre moitié des profils commerciaux / ressources humaines pour accélérer son déploiement commercial en France.
Exclusivement présent dans l’Hexagone pour le moment, iziwork souhaite se déployer à l’échelle européenne à partir de 2020. Si aucun marché n’est spécifiquement ciblé pour l’instant, “l’Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, mais aussi les pays de l’Europe de l’Est sont très consommateurs d’intérim et peuvent être des marchés potentiellement intéressants”, liste Mehdi Tahri.