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Les Echos parlent d’iziwork | Intérim : Iziwork lève 12 millions d’euros pour se déployer

Les Echos parlent d’iziwork | Intérim : Iziwork lève 12 millions d’euros pour se déployer
Les Echos parlent d’iziwork | Intérim : Iziwork lève 12 millions d’euros pour se déployer
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Les Echos parlent d’iziwork ! Le spécialiste de l’actualité économique et financière en France et dans le monde met en avant la nouvelle levée de fond de 12 millions d’euros clôturée par le leader de l’intérim digital en France. En un an d’activité, elle est parvenue à convaincre 200 clients et 200.000 intérims sont inscrits sur sa plate-forme.

Un an après avoir annoncé sa première levée de fonds de 5 millions d’euros , la start-up qui veut numériser l’intérim Iziwork annonce avoir bouclé un nouveau tour de table en série A de 12 millions d’euros. Alors que son investisseur historique GFC remet au pot, cette nouvelle levée permet à Cathay Innovation d’entrer au capital de la jeune pousse. Le fonds a déjà investi dans plusieurs start-up liées au futur du travail, à l’instar de IfChange en Chine et Terminal aux Etats-Unis. « Nous suivons Iziwork depuis sa création, et notre présence à son capital est pertinente, notamment parce que nous avons la possibilité de les mettre en contact avec nos propres investisseurs, de grands groupes industriels tels que Total, Michelin ou ADP », indique Jacky Abitbol, associé chez Cathay Innovation.Après seulement quelques mois d’opérations, Iziwork revendique 200.000 intérimaires et 200 entreprises clientes dans 200 villes de France. Cette levée devrait permettre à la start-up de continuer son développement dans l’Hexagone, mais aussi de se lancer dans un nouveau pays européen. Car si cette injection de liquidités intervient si rapidement, c’est qu’il y a du monde sur le marché de l’intérim. Les grands acteurs tels qu’Adecco ou Manpower ont vu des jeunes pousses telles que Side ou  Emploi : Brigad lève 6 millions pour s’étendre au retail et à la vente venir les défier sur leurs terres. Ces dernières baissent les coûts pour leurs clients – de 10 % à 30 % de moins selon Iziwork – en automatisant un maximum de tâches et en se passant d’agences physiques.

Un marché à numériser

« Nous profitons du très fort taux d’adoption du smartphone, qui s’opère partout en France et chez tous les profils », indique un des deux fondateurs de l’entreprise, Mehdi Tahri. En France, le marché de l’intérim pèse 25 milliards d’euros et l’entrepreneur estime que « même pas 0,5 % est numérisé pour le moment, mais qu’on devrait se rapprocher des 20 % d’ici 10 ans ». Ancien employé d’Amazon, ce dernier indique « appliquer les meilleures pratiques » de l’entreprise américaine à sa start-up. « Avec notre algorithme de matching, nous parvenons à pourvoir 90 % des missions en 4 heures, et réduisons le turnover de 30 % chez nos clients », affiche-t-il. Afin de fidéliser les intérimaires, Iziwork a en outre mis en place un programme de fidélité et des partenariats, comme celui avec la start-up FinFrog, qui offre des prêts entre particuliers .Partenaire de Pôle emploi, la start-up fait part de ses données à l’organisme afin de l’aider à comprendre le marché du travail, en échange de séances de rencontres avec des personnes au chômage. En six mois, le cofondateur de l’entreprise indique qu’Iziwork a accompagné 300 personnes particulièrement éloignées de l’emploi, comme des personnes porteuses de handicap ou réfugiées. Et sur ces profils, les données sont prometteuses : « Nous avons démontré qu’ils étaient plus fiables, et deux fois plus motivés que les autres », indique-t-il.